Pour un dénouement de la crise politique au Togo afin de permettre aux populations de vaquer librement à leurs occupations, tous les acteurs s’activent. L’aspect social est tout aussi important que toute raison politique et politicienne. Il est aussi urgent de mettre en confiance les investisseurs et laisser chacun faire ses affaires, apporter de la valeur ajoutée à l’économie dans tous ces démembrements.
En respect de l’article 8 de l’Accord de partenariat ACP-UE, signé à Cotonou le 23 juin 2000, le gouvernement togolais et l’Union Européenne ont tenu ce lundi matin la dix-huitième session du dialogue politique.
Cette séance de travail a permis aux deux parties de passer au peigne fin les enjeux majeurs de la situation sociopolitique du pays et pas que ! Ils ont également échangé sur les questions relatives au processus de décentralisation, la migration, les retombées du sommet Union africaine-Union européenne.

Concernant la fébrilité de la situation sociopolitique, le gouvernement rassure ses partenaires que tous les moyens seront mis en œuvre pour aller le plus tôt possible au dialogue. Pour sa part, l’Union européenne a félicité le Togo pour ses efforts en vue de parvenir à un dialogue inclusif et sincère. En ce qui concerne la décentralisation, les deux parties ont convenu de tout faire pour organiser des élections locales apaisées et crédibles.
Le Togo s’est dit satisfait des conclusions du sommet Union africaine-Union européenne notamment les engagements des différents pays participants sur la question de l’accès des jeunes à un emploi décent afin dit-on « d’arrêter l’hémorragie de l’immigration clandestine dont la manifestation la plus abjecte est le trafic choquant dont ces jeunes font l’objet en Libye ».

A noter que d’autres sujets pas des moindres ont été abordés. Il s’agit du plan européen d’investissement, le plan national de développement, le rôle de la société civile, la lutte contre le terrorisme et la présidence de la CEDEAO.

 

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