L’affaire qui fait grand bruit est-elle sur le point de trouver un dénouement ? Nul besoin de l’affirmer à cette étape des enquêtes mais des avancées sont enregistrées au jour le jour. Les  policiers ont remis cette semaine, 13 gay-men à la Police béninoise. Ceci n’est qu’un début puisque la population se fait aussi justice.

Hier jeudi, les populations de la localité de Kpogan, un quartier de la capitale Lomé ont renoué avec la vindicte populaire. Au moment où treize (13) délinquants gay-men étaient remis à Interpol Bénin par la police togolaise, deux autres étaient entre la vie et la mort avant même que la mort ne prenne le dessus.  Deux présumés gay-men ont été lynchés et brûlés vifs par les populations. D’après les premières informations, ils sont membres d’une bande qui était à bord d’un véhicule et qui tentait d’enlever une maraîchère dans un jardin potager près de l’école de Kpogan Agbétiko à quelques mètres de la route, selon des sources concordantes.

Selon le récit des faits, un des hommes suspectés a tenté d’enlever une femme dans son jardin. La dame qui n’a pas hésité à pousser des cris s’est faite secourue par les conducteurs de taxis-motos. Très rapidement, les habitants sont sortis de leurs maisons pour s’enquérir de la situation. Devant la gravité du cas et en possession des deux présumés, la population leur a mis la main dessus  à bord d’une voiture.

 

Période de psychose

Les populations sont aux aguets car ces derniers temps, une peur généralisée s’est installée. L’affaire des gay-men est devenue aujourd’hui un sujet d’intérêt public. Au-delà des arrestations, perquisitions opérées par les forces de l’ordre et les services de renseignements, les populations en paient le prix fort. Ces derniers jours, des crimes auraient été perpétrés dans certaines localités en l’occurrence Kpalimé. Mais l’on attend encore la confirmation des autorités. La vindicte populaire s’impose de nouveau, les populations se font elles-mêmes justice.