Des membres du gouvernement ont eu une réunion d’échange avec les responsables des écoles confessionnelles. Des décisions ont été prises pour l’avancement des chantiers de l’État qui ne souhaite rien négliger.
« La première des volontés exprimées par le gouvernement est de faire en sorte que l’indemnité de 20000 FCFA dont perçoivent un certain nombre d’enseignants du confessionnel puisse être intégrée à leur traitement avec des conséquences heureuses sur leur situation », a souligné le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, M. Gilbert Bawara.
Une éducation de qualité passe nécessairement par les conditions d’étude qui ne sont pas forcément luisantes. L’enseignement confessionnel fait partie des préoccupations du pays puisque les grèves qui y sont déroulées pénalisent tout le monde. « Je dois d’abord me réjouir de constater et sans doute de me rendre compte que les travaux de la cellule ad’hoc, chargée de la question des cotisations et prélèvements est en train d’avancer. Les travaux du comité de rédaction du statut particulier sont également en train d’évoluer. Mes collègues et moi avions eu une fructueuse séance de travail avec les Pères et les pasteurs qui sont les responsables de l’enseignement confessionnel », s’est réjouit le ministre Bawara, à la fin de la rencontre.
Pour le Directeur national de l’enseignement catholique, Rév. Père Pierre Afognon, 3 points saillants ont meublé les négociations. « Il s’agit de la question d’intégration des indemnités de 20000 FCFA aux salaires des enseignants catholiques et protestants qui sont déjà payés sur la subvention que l’Etat octroie et l’amélioration des subventions que l’Etat octroie à l’enseignement confessionnel. Une discussion a été également menée pour parvenir à un cadre légal pouvant régir le partenariat entre l’Etat et les églises » a-t-il précisé.

Les enseignants des écoles confessionnelles ,même s’ils ne sont pas des fonctionnaires, travaillent pour l’avancement du pays. Ils font la même bataille que les enseignants fonctionnaires. Lors des revendications dans les écoles confessionnelles, l’État doute beaucoup à s’y pencher. Aujourd’hui, des lendemains meilleurs s’augurent.

 

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