Le siège du parti PNP brulé lors des manifestation du 16 octobre 2017.

Vous croyez que les incendies des marchés de Lomé et de Kara n’ont aucun rapport avec celui du siège du PNP ? le conseiller du président du Parti National Panafricain (PNP) trouve un lien. C’est les mêmes auteurs rassure-t-il au micro d’une radio de la place.

La situation s’est dégradée suite à l’arrestation de l’imam Djobo Mohamed Alassani dans la nuit du lundi 16 octobre à Sokodé accusé d’appeler la population à la violence et à la sédition. Des manifestants en l’occurrence des fidèles et proches  n’ont pas perdu une seconde pour crier haro sur le baudet en sortant pour exprimer leur totale désapprobation d’un tel acte.

Rapidement, cette colère et cette ambiance on ne peut plus électrique se sont  répandues dans d’autres localités du pays notamment Bafilo, Kpalimé et Lomé. Bilan : 3 morts dont deux militaires lynchés, une vingtaine de  blessés et d’importants dégâts matériels au rang desquels on compte des sociétés étatiques et des maisons appartenat à des proches du parti au pouvoir. A Agoè, una banlieue nord de la ville de Lomé,  le siège du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam a été réduit en cendre.

 Pour le Conseiller National du Président du PNP, Ouro-djikpa Tchatikpi , les commanditaires de ce forfait ne sont pas loin  des auteurs de  l’incendie des grands marchés de Lomé et de Kara de janvier 2013. « Ils commettent des dégâts et on les attribuent à d’autres personnes à l’instar de ce qui s’est passé en 2013, avec l’incendie des marchés. C’est le même cas qui se représente », a-t-il affirmé.

Ouro-djikpa Tchatikpi revèle, en outre, que les militants du PNP n’ont rien à avoir avec les saccages survenus à Sokodé.  « Tout ce qui a été fait en terme de casse à Sokodé, ne relève pas de la responsabilité de nos militants, formés durant plus de trois (3) ans dans le sens de la non-violence» et de préciser que  ce ne sont pas ses miliatants qui « sont à la base du soulèvement ».

 

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