La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), institution commune aux Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) finance des projets de développement portés à la fois par le public et les entreprises privées.

Elle souhaite améliorer ses services et le suivi des financements pour s’assurer qu’ils profitent en priorité aux populations.

Tel est le message délivré mercredi par le président de l’institution, Christian Adovelande (photo) à l’occasion d’un séminaire consacré à l’examen des impacts socio-économiques de 7 projets d’aménagements hydro-agricoles financés par la Banque dans 4 pays, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal.

Les conclusions doivent servir d’exemple pour les autres opérations engagées dans la zone, notamment au Togo.

‘Cette évaluation doit permettre d’améliorer la planification des futurs projets, non seulement dans le domaine hydro-agricole, mais dans les autres secteurs d’intervention de la BOAD’, a déclaré M. Adovelande.

Les projets ayant bénéficié d’un ancrage institutionnel étatique fort ont toujours donné de meilleurs résultats en terme de durabilité, a souligné le président de la Banque invitant les Etats bénéficiaires à mener systématiquement des évaluations.

Cela va être fait au Togo, a précisé Patrice Gbaguidi, le directeur de l’Evaluation rétrospective à la BOAD.

L’institution est fortement engagée dans le pays. 

A la fin de septembre 2013, les financements étaient estimés à 394 milliards de Fcfa. La majorité des prêts sont accordés au secteur public (78%), le reste au privé (22%).

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