La Cour constitutionnelle peut être recomposée mais pas la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cet appel est celui lancé par l’un des sages du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR).  Selon Charles Kondi Agba , il est hors de question de penser à toucher la composition de la CENI en l’état actuel car elle est le fruit d’un consensus.

« Nos amis d’en face demandent que la CENI soit reformée, nous disons non parce que la feuille de route est écrite en français facile. Autant on a dit recomposition de la cour constitutionnelle en ses membres, autant on a dit renforcement du processus électoral, on renforce ce qui existe. La CENI a commencé un travail et on demande à l’opposition d’envoyer ses éléments pour constituer le travail, c’est ce qu’on appel renforcement. Les chefs d’États savaient bien ce qu’on appelle recomposition ils auraient répéter le même terme. C’est pourquoi nous disons non », a-t-il laissé entendre le délégué des sages de l’UNIR.

Dimanche 16 septembre à Lomé, les militants et sympathisants du parti au pouvoir se sont retrouvés pour une séance d’échange. Il faut dire qu’ils se mettent déjà en ordre de bataille pour remporter largement les prochaines élections législatives prévues le 20 décembre 2018.

« Les militants UNIR de la région Agoè-nyivé face aux enjeux et defits de l’heure », tel est le thème qui a servi de colonne vertébral aux échanges. Même si la date du 20 décembre ne fait pas l’unanimité au sein des acteurs politiques togolais, elle semble être incontournable. Même la CEDEAO peine à clarifier ses propos. La semaine dernière a eu lieu une première rencontre du comité de suivi de la feuille de route. Sans parti pris, on aurait dit qu’elle s’est soldée par un échec cuisant.  Pour les prochains jours, les facilitateurs du dialogue togolais, les présidents Alpha Condé de la Guinée et Akufo-Addo du Ghana sont attendus dans la capitale togolaise.