Le Chef de l’Etat togolais Faure Essosimna Gnassingbé avait lancé depuis le perron de l’Elysée au sortir de l’entretien avec son homologue François Hollande, un appel pathétique symbole des hommes de paix en faveur de la République Centrafricaine. « Si nous étions tentés de l’oublier (ce qui s’est passé au Mali), la situation en RCA vient nous rappeler que cela peut se reproduire demain, partout dans d’autres pays. Il est important que, si cette fois-ci la France est accourue à notre aide, demain le continent africain puisse se doter des moyens et des capacités militaires qui lui permettent de répondre à ces défis-là. L’Afrique doit prendre toute sa place dans la lutte contre le terrorisme international », avait déclaré le président togolais.

Le Président français François Hollande qui a invité son homologue togolais il y a deux semaines à l’Elysée pour renforcer leurs convergences de vues sur les questions de paix et de sécurité internationales, a reconnu en Faure Essozimna Gnassingbé, une fertilité diplomatique basée sur le tact et le contact qui sont les nerfs de la facilitation de la cohésion internationale. Hollande sait qu’il ne peut pas se passer du Togo dans le processus d’établissement d’un ordre sécuritaire international, notamment pour l’adoption de la résolution devant permettre d’éviter le génocide au peuple centrafricain. Le Département d’Etat américain avait lui aussi emboîté le pas au Président Faure en qualifiant la situation en RCA de « situation pré génocide », une alerte maximale face à des affrontements intercommunautaires et interethniques imminentes.

L’utilisation des enfants soldats dénombrés à 6 000 est déjà un pas grave pour qualifier cette situation de génocide. Faure Gnassingbé rejette et condamne toutes sortes de chaos, de sorte que la Centrafrique ne devienne pas un sanctuaire pour les terroristes.

Source: www.togopage.com

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