La crise au Togo s’enlise au fur et à mesure que les jours passent. Les partis politiques, les organismes internationaux demandent qu’un dialogue franc soit fait pour trouver une solution durable. Même son de cloche au niveau du Nouvel Engagement Togolais (NET), le parti de Gerry Tama. Pour le Net, il ne servira à rien d’aller jusqu’au référendum. Les dépenses qui y sont liées peuvent servir à financer des projets d’intérêt publics. Le chef de l’Etat doit sortir de son silence et situer les uns et les autres.

 « La sortie de crise passe avant tout par une initiative présidentielle. Le président de la République doit s’adresser aux Togolais.  Après autant de décès et la remise en cause même de notre pacte de vivre ensemble, notre Président doit prendre la parole pour calmer, rassurer et montrer la voie. Se mettant au-dessus des partis politiques, l’initiative de sortie de crise lui appartient », lit-on dans le communiqué du NET.

Il est demandé au Parlement de jouer sa partition comme cela se doit. Autrement dit, faire retourner l’avant-projet de loi de réformes constitutionnelles sur la table des députés. « Pour l’intérêt supérieur de la nation togolaise, ce texte doit retourner à l’Assemblée nationale et subir des amendements de tous les courants politiques y siégeant, dans un esprit d’ouverture et de sauvegarde de l’unité nationale », propose le NET.

 « Le référendum , insiste le NET, nous divisera plus que nous ne le sommes aujourd’hui, Monsieur le Président de la République. L’organisation d’un référendum n’est pas la solution la plus indiquée pour résoudre cette crise politique. Les ressources financières importantes nécessaires à son organisation devraient pouvoir servir à financer des projets sociaux ».

Le  chef de file de l’opposition doit faire évoluer sa position sur le retour intégral à la constitution originelle de 1992, vers des réformes dans l’esprit de la constitution de 92 insiste le NET. Ainsi, « les amendements contenues dans la proposition de loi introduite une année auparavant par l’ANC/ ADDI pourront être une excellente base de discussion ».

Une proposition de réforme du code électoral, contenant notamment le vote de la diaspora, la recomposition de la CENI, la révision du fichier électoral et le découpage électoral.