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L’Union Européenne n’a pas attendu d’être invitée avant de participer au Sommet de Lomé sur la sûreté, la sécurité maritime et le développement en Afrique. La France a démontré tout l’intérêt de l’initiative originale du Togo d’organiser un Sommet des chefs d’Etat, consacré à cette thématique longtemps reléguée par les arènes mondiales où les acteurs sont pourtant conscients de l’importance des mers et des océans dans l’économie planétaire.

A 10 jours de la visite officielle à Lomé du Premier ministre français Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian, son ministre de la Défense, est venu confirmer aux participants au Sommet historique de Lomé, que les bâtiments navals de l’hexagone qui mouillent dans les eaux togolaises, ne sont pas des promeneurs ou de simples touristes, mais des acteurs de la sécurité maritime, venus en renfort de la flotte togolaise et régionale, en vue d’exercices conjoints profitables pour les marines de la côte atlantique et du Golfe de Guinée.

L’enjeu est de taille pour la région subsaharienne, notamment : le Port de Lomé est le seul en eau profonde sur la côte atlantique ; les navires gros porteurs ont reconnu en ce port, un véritable hub maritime pour la desserte des autres ports et pays de la région.

La mobilisation des chefs d’Etat n’est plus un enjeu de la réussite de ce Sommet, puisque tous, ainsi que les instances régionales et continentales ont favorablement accueilli les résultats des travaux des experts et de la diplomatie togolaise sur le projet de Charte, en vue de protéger les mers et les océans, par lesquels s’effectuent plus de 90 pour cent du commerce mondial. Normal donc de voir courir la Chine, la France, l’Union Européenne et les USA, qui ont instruit leurs représentations diplomatiques de s’impliquer activement pour la réussite du Sommet de Lomé.

Source : Togopage.com

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