Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) épingle le gouvernement togolais dans un nouveau rapport. Un nouveau document donne plus d’informations sur les conséquences engendrées par la crise politiques sur la vie des Togolais. Le CACIT donne ainsi  sa version des faits en termes d’enquêtes de terrain sur la crise politique du Togo.

Depuis le mois d’août 2017, cette crise a fait des morts, des blessés, des affligés, bref des victimes de tout ordre. C’est du moins ce qui ressort de tous les  rapports et même les communiqués de presse produits durant ces périodes de recrudescence des manifestations de rue. Néanmoins, ces publications ne font pas l’unanimité vue leurs divergences et le niveau de la lumière qu’elles apportent sur cette situation que le pays a traversé.

Selon Ghislain Koffi Nyaku, le président du CACIT, entre le 19 août 2017 et le 19 août 2018, 19 personnes dont 2 militaires et 4 mineurs sont passées de vie à trépas.  D’après le nouveau rapport dont le contenu a été dévoilé ce mardi 18 septembre, « sur les 19 personnes décédées, 6 sont mortes par balles, 5 suite à des tortures et de mauvais traitements, 2 par noyade. En ce qui concerne les 2 militaires décédés, les éléments en possession du CACIT ne lui ont pas permis d’établir les circonstances exactes de leur décès ».

Ailleurs, on peut lire que  « le CACIT a aussi noté 1 décès par accident à Lomé devant le consulat du Sénégal. D’après les témoignages recueillis sur place, cet accident est lié au fait que le conducteur du camion tentait d’échapper à l’agression des groupements  de malfaiteurs hostiles aux manifestations ».

Il faut noter qu’en fin juillet dernier, la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) a publié un rapport sur les victimes de la crise. Ce rapport a été critiqué voire même rejeté en bloc par le gouvernement qui le trouve « tendancieux » et  « dénué de tout fondement objectif ».