La Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) est officiellement singapourienne. Le groupe Olam vient d’acquérir 51% des parts de la société, pour un coût de 15,3 millions € (environ 10 milliards FCFA).

La privatisation de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) annoncée depuis le mois de juin dernier, vient d’être conclue par l’acquisition d’actions entre le Groupe, l’État et la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo. Le groupe singapourien Olam détient désormais la majorité des parts (51%) dans le capital de la NSCT pour une contrepartie € 15,3 millions.

Le reste des parts est reparti entre l’Etat togolais (24%) et la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton du Togo (FNGPC-Togo) avec 25%.

L’acquisition de la NSCT par le groupe Olam n’est pas due à une difficulté financière. Comme en témoignent les chiffres, avant cette opération, le fonds de roulement de la NSCT est évalué à environ 19,1 millions €, selon l’entreprise singapourienne spécialisée dans l’agro-alimentaire.

Le ministère de l’Economie et des Finances avait annoncé que cette opération d’acquisition « ne répond ni à un souci d’amélioration de la trésorerie de l’Etat ni à un besoin de correction d’une quelconque mauvaise performance financière de cette société ».

Elle s’inscrit dans une logique de modernisation de la filière cotonnière avec en ligne de mire la création d’une chaîne de valeurs.

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