Image archive de femmes Togolaises

Si hier, il est possible de faire de la politique, une histoire d’hommes, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Tous les esprits éclairés reconnaissent qu’il est temps d’initier les femmes à la chose publique. Le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) a donné le ton mardi à un  forum régional de deux (02) jours en ce sens.

Les travaux se basent sur le thème : « Les enjeux de la participation  de la femme  aux élections locales et législatives ».  Les femmes devront y apprendre ce qu’il faut pour se représenter aux élections à venir puisque le Togo doit organiser en 2018, des élections locales et législatives. La rencontre soutenue par la Fondation Hanns Seidel se  veut être un cadre de partage d’expériences  et d’élaboration de stratégies pour l’émergence  des femmes en politique dans l’espace CEDEAO.

 «  Les femmes élues locales et les femmes députés de la Sous-région  viennent partager leurs expériences avec leurs sœurs  togolaises  pour que  dans notre pays , nous puissions identifier les stratégies les  mieux porteuses  en vue de pouvoir assurer  une présence effective des femmes  dans les instances  de prise de décisions», a indiqué  la Secrétaire générale du GF2D , Michèle Aguey.

La ministre  Tchabinandi KOLANI YENTCHARE en charge de la promotion de la femme   a laissé entendre que ce forum cadre avec les aspirations du gouvernement. « Cette  initiative du  GF2D, s’accorde bien avec les ambitions du gouvernement. Nous devons donc conjuguer nos efforts pour évoluer  ensemble vers cet idéal commun afin de ratisser large pour obtenir des résultats à grandes échelles », a-t-elle mentionné.

Parmi les modules programmés, il y aura ceux sur «Le rôle de la femme dans la prévention et la gestion des conflits  avant, pendant et après les élections » et « La présentation des bonnes pratiques encourageant la participation des femmes aux élections  dans la sous-région Ouest-africaine ».

Au Togo, quatre  (04) femmes sont représentées dans l’actuel gouvernement  qui compte vingt-et-trois (23) ministres. L’Assemblée nationale compte  à elle quatorze (14) femmes  députés  contre 77  hommes.