Tous les pays du monde souffrent de la circulation des stupéfiants. Autrement dit, la réalité est partagée. Au Togo, malgré les efforts en cours, les réseaux continuent par trouver un circuit de distribution et parviennent à faire circuler ses produits bien qu’interdits . Le mal doit être coupé à la racine. C’est un peu cela l’approche utilisée par  l’alliance nationale des consommateurs et de l’environnement au Togo (ANCE-Togo).

Près de 100 acteurs des coalitions anti-drogue d’Agbalepedogan et de Kelegougan (deux quartiers de la ville de Lomé), ont reçu mardi des attestations après des mois de formations. Ils sont censés être les premières personnes à lutter contre le phénomène à la base.

La création des coalitions anti-drogue, initié par les Coalitions Communautaires Anti-drogue d’Amérique (CADCA) permet de prévenir la consommation d’alcool et d’autres drogues dans les communautés. Il existe à ce jour plus de 5000 coalitions anti-drogue aux États-Unis d’Amérique et dans le monde. Au Togo par exemple, il fait que  ce projet vient en appui aux actions entreprises au comité national anti-drogue (CNAD).

« Après plusieurs mois de formation très passionnant, nous voilà aujourd’hui avec des attestations, qui sont le résultat du travail bien fait. Nous avons durant la formation, recu 11 modules de formation sur la prévention communautaire des drogues. Après cette étape, chacun des récipiendaires que nous sommes, doit connaître le travail qui nous attend sur le terrain. » a reconnu  Latifou Assigba , vice- président de la Coalition d’Agbalépédogan.

Il poursuit : « nous sommes outillés pour travailler dans notre communauté et on ira dans les ghettos et faire en sorte que nos quartiers restent assainis c’est à dire sans drogue ».  Parmi les modules étudiés, on note la  prévention des troubles liés à la consommation des substances psychoactives, dans leurs communautés respectives.

D’autres quartiers de Lomé et ses environs vont bénéficier de ce projet tour à tour. Ce n’est qu’une question de temps.

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