Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le colonel Ouro-Koura Agadazi a présenté à la presse samedi à son cabinet le diplôme qu’a reçu le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé à Rome lors de la 38ème session de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Etait également présent, son collègue de la planification et du développement, Djossou Sémondji.

Cette distinction fait du Togo, l’un des 18 pays ayant réduit de moitié, le taux de sous-alimentation et de la malnutrition relatif au premier Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD).

Pour le ministre de l’agriculture, « c’est une fierté nationale mais nous disons que nous avons encore à faire des efforts parce que lors de la remise du diplôme, le chef de l’Etat a lancé un défi, celui de réduire sensiblement le taux de sous alimentation. L’intention est de faire en sorte que le Togo puisse éradiquer de façon absolue, le taux de sous-alimentation au niveau national ».

D’après les estimations de la FAO, le Togo a fait cet « exploit » à la fin de l’année 2012, avec trois ans d’avance.

Concrètement, ce taux qui était de 32,8% au début des années 1990, a été réduit à 16,4% en 2012.

« C’est un exploit extraordinaire à mettre à l’actif de la politique de développement du chef de l’Etat ».

Plusieurs leçons sont à tirer de cette distinction du Togo. On note, selon les autorités du secteur agricole entre autres, la stabilisation des productions, le succès de la politique agricole du chef de l’Etat à travers le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA).

Ce qui du coup, permet l’amélioration des conditions de vie des populations, surtout celles des petits producteurs, avec le relèvement du niveau de vie et le soutien du prix des produits agricoles.

Une autre leçon « tout aussi importante » que les précédentes, c’est « la capacité du peuple togolais à surmonter de grandes choses avec succès ».

Cependant, a reconnu le ministre de l’agriculture, il y a plusieurs défis à relever.

Il s’agit notamment de l’aménagement hydro-agricole, la mécanisation de l’agriculture aujourd’hui estimée à 1%, la mise à disposition des intrants agricoles aux producteurs qui est de 16%.

Aussi, est-il « nécessaire » d’introduire la transformation des produits, « le maillon faible de la chaîne agricole aujourd’hui au Togo », a indiqué le ministre.

Pour le ministre de la planification, « il est important de relever que le Togo vient de très loin quand on sait que dans les années 1990, l’économie et la population accroissaient respectivement de 1% et de 2,3% ».

L’OMD n°1 est relative à la réduction de moitié du nombre de pauvres et des personnes sous-alimentées.

Sur le premier point de cet OMD, notamment la réduction de moitié du taux de pauvreté, il a baissé au Togo en général de 3% mais au même moment, ce taux a progressé dans certaines parties du pays, notamment la région des savanes.

Source:afreepress.info

Tag #agriculture #alimentation #fao #togo