Les femmes togolaises n’ont pas toutes accès aux services de planification. Cela est dû  en grande partie aux préjugés qu’elles ont. La planification familiale au fil des années est devenue un outil d’espacement de naissances selon les moyens et ambitions  d’un couple donné. Mais sur le terrain, tout le monde n’y voit pas directement son utilité. Surtout dans les milieux reculés avec le poids des traditions, il est parfois très difficile de convaincre les femmes à faire des enfants  selon un intervalle d’années au choix.

Depuis quelques années, le ministère de la Santé  et de la protection sociale avec ses partenaires étrangers ne dorment pas sur leurs lauriers. Ils sont au front pour convaincre le maximum de personnes possibles.  Après des années de travail acharné, le projet  régional ‘Agir pour la planification familiale’ (AgirPF), financé par les Etats-Unis depuis 2013 via l’USAid et avec la contribution de Engender Health est arrivé à son terme.  Il  a balisé la voie de l’ancrage de la culture de l’espacement des naissances en facilitant l’accès à un plus grand nombre de femmes à ces services pour enfin réduire la mortalité infantile.

« La clôture du projet ne signifie pas la fin de l’assistance du gouvernement américain à Afrique de l’Ouest et au Togo dans ce domaine », a précisé  David Gilmour, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Togo.

Le  Projet AgirPF a permis de soutenir  quarante-huit (48) formations sanitaires publiques (13 à Lomé Commune, 6 dans les Préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, 15 à Kara et 14 à Sokodé) et cinq (5) cliniques privées à Lomé Commune en les aidant à proposer une large gamme de méthodes de Planning Familial aux populations.

Pour les mois à venir, la relève sera assurée. Un nouveau projet intitulé « Projet d’amplification familiale »  viendra prendre la place pour un travail plus ciblé.

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