Les prisons du Togo n’ont rien à avoir avec des centres d’accueil ou un hôtel. C’est une jungle en miniature où le surpeuplement est la chose la mieux partagée. Les conditions sanitaires laissent à désirer. Face à ce tableau sombre de l’État des milieux carcéraux au Togo, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) et l’Union Chrétienne de Jeunes Gens (UCJG/YMCA) travaillent de concert sur un nouveau projet.

La campagne se situe dans le cadre du projet « Accès à la justice et réhabilitation des jeunes vulnérables au Togo ». Les organisateurs comptent mener des actions sur le terrain en vue de contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des détenus. A travers le slogan « plus de dignité pour tous les détenus du Togo » ils comptent cibler pendant les douze (12) prochains mois les maisons d’arrêt de Lomé, Tsévié, Aného, Atakpamé, Kpalimé Sokodé et de Kara. Un renforcement
de capacités des acteurs de vie des acteurs incontournables des milieux carcéraux est prévu pour bientôt. Des rapports d’observation seront élaborés afin de faciliter la mise en œuvre d’une des recommandations phares de l’Examen Périodique Universel.

« Essentiellement, ce qui nous attend c’est de faire des plaidoyers à l’endroit des autorités pour que des lois soient votées pour une amélioration des conditions de vie et de détention au Togo » a expliqué Gérard Kokou Atohoun, Secrétaire général de l’UCJG.

Les problèmes des prisons au Togo sont légions et de divers ordres. La prison civile de Lomé par illustration comporte 2000 prisonniers au lieu de 150. Plus de 10 fois le nombre requis. Dans cette situation, l’insuffisance de logements, les conditions sanitaires devraient donner à douter. Plus les détenus sont nombreux comme une fourmilière, plus les infections, et maladies contagieuses gagnent du terrain. C’est à se demander si des maladies comme le choléra, l’ébola ou l  De quoi repenser tout le système !

 

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