Ils l’ont annoncé. Ils l’ont fait. Les partisans du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) ont battu mardi les pavés de Lomé. Vêtus de tricots et lacostes blancs  à l’effigie de leur parti, ces militants ont dit non à la violence, à la haine et à tout autre mal susceptible de semer les graines de division au sein des Togolais.

« A travers cette mobilisation massive, nous tenons aussi à afficher notre adhésion sans équivoque aux idéaux et principes de la démocratie et de l’Etat de droit, et notre soutien constant aux institutions qui les incarnent », lit-on dans une déclaration de circonstance.

Le parti au pouvoir profite pour condamner tous les appels à la révolte, à la haine sur les réseaux sociaux. Selon ses responsables, ces actes ne sont pas de nature à favoriser le vivre ensemble et ne seront point cautionner. « Au regard des derniers évènements, nous tenons à réaffirmer les valeurs de dialogue, fraternité, de solidarité, de paix, d’union et de cohésion, qui constituent les fondements de notre parti et que nous nous évertuons à promouvoir au sein de la société togolaise » poursuit la déclaration.

Unir montre clairement que les réformes sont plus que jamais urgentes. Les premiers responsables se disent engagés pour les réformes mais seulement dans les règles de l’art c’est-à-dire dans le respect des règles démocratiques.

Occasion pour les militants et sympathisants de mettre en avant les progrès réalisés par le Togo sur les plans du développement économique et social, et de l’amélioration des conditions de vie et de travail, la relance de l’agriculture, les grands travaux de construction et de modernisation des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. De même, ils vont plus loin en évoquant les investissements dans l’électrification en milieu rural, le développement de la finance inclusive, l’amélioration des services sociaux de base et la promotion de l’employabilité des jeunes.

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