Pousser plus loin le Conseil National du Patronat, donner un nouveau souffle à ce regroupement de 17 associations professionnelles du Togo, tel est entre autres l’objectif primordiale que poursuit, Laurent Tamegnon, celui-là même qui dirige cette instance depuis le début de l’année.

Dans une interview accordée à nos confrères de RepublicofTogo, il réaffirme son engagement à poursuivre le chantier entamé par ses prédécesseurs. Bien avant lui, rassure-t-il, ce n’était  pas la belle vie mais par la force des choses, la situation tend à s’améliorer de façon qualitative. «  A mon arrivée, j’avais trouvé un secteur privé divisé. Je me suis efforcé de rassembler les bonnes volontés avec un objectif unique, la promotion du secteur privé. Parallèlement, j’ai développé une synergie avec le patronat de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina-Faso et du Sénégal. L’idée est de tirer profit du vaste marché régional » rassure t-il.

Un grand pas vers des lendemains sûrs diront certains. Une chose est de se rapprocher des partenaires stratégiques, une chose est de s’attaquer au mal par sa racine. Et ça, le Patronat compte bien s’y prendre avec tact. Il compte de ce pas sur les retours de leurs démarches auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest connu sous l’acronyme BCEAO afin de parvenir à faire du problème de financement des entreprises, un mauvais souvenir. De même, d’autres projets d’envergure susceptibles de résoudre un tant soit peu l’épineux problème du chômage sont en vue.

« Nous avons entrepris des démarches auprès de la BCEAO (Banque centrale, ndlr).Il y a également le problème du chômage. Le patronat réfléchit à des solutions pour stimuler l’emploi et pour parvenir à 85.000 jobs. Le CNP entend également prendre sa part dans le développement des agropoles, un vaste projet lancé par les pouvoirs publics en partenariat avec la Banque africaine de développement » a-t-il précisé.

 

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