Qui ne connait pas le Mouvement Martin Luther King apprend à le connaître. Les conditions de vie ne sont pas toujours luisantes dans les prisons du Togo. Que ce soit celui de Lomé ou de n’importe quelle autre localité, ceux qui y ont fait un tour parlent de l’exiguïté des centres de détention, des maladies qui pullulent, le tout corroborés  par des cas de torture bref de violation de droits humains. Cette fois, le MMLK tire la sonnette d’alarme à qui veut l’entendre que la santé du prophète Marathana se dégrade et nécessite une évacuation d’urgence pour des soins appropriés. Lire l’intégralité du communiqué publié en ce jour du 1er mai.

 

 

ALERTE URGENCE INFO /MMLK.

 

LE PROPHÈTE MARANATHA , DÉTENU AVEC SON ÉPOUSE DEPUIS LE 24 JUILLET 2014  À LA PRISON CIVILE SANS JUGEMENT, SERAIT A L’INSTANT  DANS UN ÉTAT CRITIQUE NÉCESSITANT  D ‘ÊTRE ÉVACUÉ D ‘URGENCE ET  TRAITÉ  PAR UN MÉDECIN DE SON CHOIX SELON L ‘ARTICLE 16 DE LA CONSTITUTION TOGOLAISE.

Selon les informations en provenance de la prison civile de Lomé, le prophète MARANATHA  MOUNGONGOA, détenu depuis le 24 juillet 2014 avec sa femme sans jugement, serait dans un état critique avec des difficultés de respiration nécessitant des examens cardiovasculaires dans un centre de santé approprié.

En effet, c’est dans la nuit du 26 avril dernier  que le prophète a eu un malaise et du coup a commencé à avoir de difficultés à respirer et à se mouvoir. Malgré une perfusion sur place et son bref transfert aux urgences CHU SYLVANUS OLYMPIO et à la Clinique Biassa où le prévenu n’a pas eu de réels soins avant d’être retourné à la prison civile de Lomé sur ordre de qui personne ne sait, il est évident à l’heure actuelle que sa santé ne s’est guère améliorée.

Alors que le prophète souhaite être traité à la Clinique Biassa, il semblerait qu’il y a une certaine opposition à son désir, ce qui contraste avec l’article 16 de la constitution Togolaise ”   tout prévenu ou détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa dignité, sa santé physique et mentale et qui aide à  sa réinsertion sociale. Nul n’a le droit d ’empêcher un prévenu ou un détenu de se faire examiner par un médecin de son choix ”

Conformément à ce droit  constitutionnel,  le prévenu malade  ne doit plus être  gardé actuellement  à la prison civile de Lomé. Par conséquent, il doit être transféré  dans un centre de santé pour des soins et le MMLK appelle les  autorités judiciaires, pénitentiaires et les   responsables médicaux de la prison civile de Lomé à œuvrer d’urgence pour mettre la vie prévenue malade hors du danger. Les raisons humanitaires en dépendent.

QUE L’ÉTERNEL DES  ARMÉES VEILLE SUR NOUS !

Mouvement Martin Luther King -la voix des Sans voix .