Le sujet peut être tourné, retourné, balancé dans tous les sens que l’on connait, les réseaux sociaux sont très mal utilisés par plus d’un au Togo. En créant Facebook, WhatsApp, Twitter et le reste, les concepteurs n’ont sûrement pas pensé qu’un de ces jours, leurs plateformes seraient le soubassement d’actes ignobles et sans nom, d’appels à la révolte aussi bien au Togo que dans le monde entier. A longueur de journée, la plupart de ceux qui se connectent ne font que relayer, bidonner des informations sans têtes ni queues.

 

Appel à la révolte

C’est devenu une affaire quotidienne. Il n’est donc pas rare que des individus fassent des enregistrements audios pour diffamer telle personnalité, insulter le Président de la République et ses ministres, demander de faire violence à l’encontre des soldats, premiers garants de l’ordre au Togo. Et plus les jours passent , plus le phénomène prend de l’ampleur. Ceux qui s’y connaissent se rendront facilement compte du poids des réseaux sociaux dans le monde de nos jours. Avec un simple forfait internet, des organisateurs d’événements arrivent à drainer des foules autour d’eux. Concerts, conférences, salons, en un clic ou disons un clin d’oeil , l’information est là. Il ne reste plus qu’à celui qui en prend possession de  voir comment s’y prendre. Mais en laissant ces aspects pour se réfugier dans la négativité, les appels à la violence, personne sinon nul ne sortira gagnant car la vie est sacrée partout au monde.

 

De l’eau dans le vin…

Une chose est de prendre possession des réseaux sociaux, de savoir l’utiliser, une autre est de faire les choses à bon escient. Chaque internaute sans distinction aucune doit se mettre à l’idée que la préservation de la paix est une priorité. Au regard d’abord des conséquences lugubres de la crise de 2005 avec plus de 500 morts (chiffres contestés jusqu’à ce jour), les blessés, les morts des manifestations publiques des mois passés, il urge que chacun mette de l’eau dans son vin. Il est préférable de mettre fin à cet instant T aux messages discriminatoires, aux insultes afin que les réseaux sociaux servent réellement à tout le monde.

Le souhait serait de voir fleurir d’ici les années à venir des pépites d’or dans le secteur de l’économie numérique, des entrepreneurs qui vivent du web.

 

 

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