miracle 2015

En 2015, l’idéal serait que chacun reçoive au moins un miracle inoubliable. S’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, les miracles continuent cependant à fasciner l’Homme. Ils sont visibles sur toute la planète mais nombreux sont ceux qui ont du mal à les recevoir, à les voir ou à les faire. Humainement, le miracle est la finalité d’un processus duquel ne pourraient se soustraire ni celui qui le fait ni son bénéficiaire.

 

Si Jésus faisait le bien et guérissait toutes les maladies, ceux par lesquels il poursuit son œuvre doivent être mandatés par Celui qui leur a dit : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle…Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons…ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris… ». Et les évangélistes T. L. Osborn, Benson Idahossa ou Ayidine Abala se sont appliqués à cette mission et d’autres la poursuivent.

 

A ce stade, nos investigations nous permettent d’affirmer qu’un fabricant de miracles doit avoir reçu un mandat précis de Dieu en rapport avec un verset biblique lié aux miracles. De même qu’un entraînement en songes, à l’instar de David derrière les lions et les ours, avant de travailler en public. En dehors de ce schéma, les merveilles sont rares. Il est constaté que ce mode opératoire est autrement confirmé par une étude mondiale qui atteste que 85% des créateurs des inventions qui ont fait avancer l’humanité ont déclaré qu’ils avaient au préalable vu leurs appareils dans un rêve.

 

Quant au candidat au miracle, bien que Dieu soit souverain in fine, il doit aspirer à s’éloigner du mal. Ainsi s’explique, peut-on dire, la fabrication et le bénéfice du miracle. Bien sûr qu’il existe les faux miracles, mais ces derniers sont en principe fragiles et le cirque de leurs auteurs va difficilement au-delà de cinq années sans qu’il ne soit mis à nu. Après un tour, ils disparaissent souvent de la scène comme jadis Simon le magicien ou Theudas.

 

Les miracles sont faciles pour les qualifiés. Spécialiste du miracle financier, Ayo Oritséjafor fit un appel de fonds durant une réunion publique en France, et pas moins d’un million d’euros furent recueillis en une journée. A l’inverse, lors d’une évangélisation à Clichy-sous-bois, un révérend exigea des fidèles une offrande de 200 euros, selon une instruction divine, disait-il. Après une longue et improductive insistance, en sueur, passant de 200 à 150 puis 100 et enfin 50 euros, il jeta l’éponge en disant : « que chacun donne ce qu’il peut donner ».

 

Les prodiges divins ne concernent pas uniquement la guérison divine et ont cours dans tous les aspects de la vie humaine. Il n’y a pas si longtemps, la femme d’un ministre gabonais fut miraculeusement guérie, après des années de souffrances, lors d’une réunion publique de l’évangéliste Jean-Oscar Kiziamina à Libreville. Son époux dont la médecine, les marabouts et les féticheurs n’avaient pu guérir l’épouse se repentit et apporta, pour s’en débarrasser réellement, deux marmites contenant un sexe féminin et un pénis.

 

Au cas où le vin, c’est à dire la flamme de l’amour vient à manquer, le miracle est également possible. Ainsi, le Libanais Georges El Khoury, ancien magnat de la finance et auteur du livre « Le banquier de Dieu », est bien placé pour en témoigner, lui qui a épousé en seconde noce son ex-femme après une séparation de 34 ans. Et sur les 53 paraboles de Jésus, 38 sont financières et économiques, soit 63 % qui attestent à quel point Dieu tient à la prospérité des entreprises, et les miracles là encore sont innombrables et disponibles. Que la moisson 2015 soit miraculeuse pour tous !

 

Franck CANA

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