Les agents du ministère de l’environnement et des ressources forestières  et leurs partenaires ont validé jeudi le plan d’action technologique et des idées de projets dans le cadre de son processus d’évaluation de besoins en technologies d’adaptation et d’atténuation en matière de lutte contre le changement climatique.

Il est ici question de se faire une idée des besoins du Togo en matière de technologies afin de venir à bout peu ou prou aux effets néfastes des changements climatiques. La rencontre qui s’est tenu au siège du ministère a connu la participation des représentants des institutions partenaires du Togo, des représentants d’organisations de la société civile et des agents du ministère en charge de l’environnement.

« Au niveau des négociations, lorsque les pays en voie de développement sollicitaient auprès des pays développés le transfert de technologies, on nous faisait comprendre que ces technologies étaient développées par des privées et qu’il fallait respecter le droit à la propriété intellectuelle. Toutes les technologies étaient sous licence alors que les négociations se déroulent sous la bannière publique. Ils ne pouvaient donc nous les transférer gratuitement. C’est l’une des raisons qui ont poussé à l’adoption d’une décision à la COP de mettre en place un financement pour les pays en voie de développement pour les amener à identifier leurs besoins en termes de technologies et les exprimer en projets. Le secrétariat les aidera alors à les soumettre aux partenaires financiers pour pouvoir bénéficier des ressources », a souligné Mme Méry Yaou, coordonnatrice du processus d’évaluation des besoins en technologies.

Les besoins sont de plusieurs ordres. Le Togo entend par exemple se lancer dans la construction de centrales hydroélectriques et photovoltaïques; le développement de mini-adductions hydroélectriques, l’amélioration des infrastructures routières, la promotion et le développement du transport en commun, la mise en place de nouvelles normes en ce qui concerne les véhicules, l’aménagement des terres agricoles, le développement de l’agriculture intégrée et des cultures de contre saison, le développement des mini adductions d’eau potable et la réhabilitation et la mise en place de retenues. Un ensemble de projets évalué à 20 milliards dont le financement sera assuré par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

 

 

 

Avec Horizon-news

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