Ce mercredi 06 juin au Burkina Faso, le Comité technique ministériel spécialisé en agriculture de la CEDEAO  s’est  réuni. Les différents participants se sont penchés sur les voies et moyens pouvant permettre de parvenir à l’autosuffisance alimentaire ou du moins constituer une réserve régionale de sécurité alimentaire.  Le ministre Agadazi de l’agriculture a représenté Faure Gnassingbé actuel président en exercice de la conférence des chefs d’Etat  de la CEDEAO.

Il a relevé les causes profondes de l’insécurité alimentaire et convié les uns et les autres à travailler de concert pour résoudre cela. Le mal est présent, il faut simplement se mettre ensemble pour mieux coordonner les actions.  Le ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage a passé au peigne fin ces défis qui auxquels fait face la  région Afrique de l’Ouest et du Sahel.

« Nous avons une hostilité de la nature sur l’homme et sur ses moyens de production. Au-delà de l’aspect lié au réchauffement climatique, il y a  souvent la présence des prédateurs qui menacent les productions. Mis à part ces facteurs, il y a les réseaux djihadistes qui menacent un certain nombre de pays de la sous-région et qui ont des impacts sur les capacités de production des populations surtout dans le domaine du secteur agricole », a expliqué le ministre Ouro-Koura Agadazi.

La principale solution retenue il y a quelques années était de créer une Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA). Jusque-là, la structure peine à démarrer faute de moyens. « Nous avons saisi cette opportunité, en tant que représentant du président en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEDEAO, pour lancer un appel à tous les États de la CEDEAO afin que les fonds qui étaient prévus au niveau de chaque État pour la constitution de cette réserve soient levés de façon à la rendre opérationnelle, pour le bonheur des populations les plus vulnérables », a-t-il plaidé.

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