Crise au Togo : La G7 met les parties en conflit à leurs places

Les gars, mettez de l’eau dans votre vin ! C’est en quelque sorte le nouvel appel lancé par 7 organisations de la société civile à savoir WANEP-TOGO, CNSC-TOGO, ACAT-TOGO, CACIT, REPSFECO-TOGO, CEJP-TOGO et SADD. Au sein d’un regroupement  dénommé « G7 », elles demandent à toutes les parties en conflit- l’opposition et le parti au pouvoir- d’aller pas à pas. C’est donc l’essentiel du contenu d’une deuxième lettre envoyée par ces OSC en l’espace de 2 mois aux parties en constat.

Avant de taper du poing sur la table. La G7 passe d’abord par un constat, elle félicite les parties pour les sacrifices respectifs consentis afin que le dialogue puisse être porteur de quelques  résultats positifs. « Symbole d’espoir, le dialogue a permis d’obtenir: la libération de quelques prisonniers politiques, la suspension du processus électoral acceptée par le gouvernement togolais et la suspension des manifestations publiques par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition », lit-on dans leur missive.

Non à la violence !

Si des actes courageux sont à saluer, il y en a qui n’encouragent pas du tout. Il s’agit notamment des actes violents observés les 11 et 14 avril derniers, suite aux appels à manifester de  la coalition des 14 partis de l’opposition. « La situation de ces deux jours de manifestation, démontre donc à elle seule, que l’objectif général et les deux premiers objectifs spécifiques du dialogue seront difficilement atteints, si la compréhension et la confiance mutuelle continuent par faire défaut », regrette-t-elle.

Par ailleurs, la G7 loue le dévouement de la CEDEAO  qui a nommé récemment à Lomé un deuxième facilitateur en la personne du Professeur Alpha Condé, Président de la République de Guinée.

Exhortations

Les deux parties sont conviées à mettre en avant l’intérêt national et de la résolution pacifique des différends, le gouvernement à veiller à la sécurité de chaque délégué prenant part au dialogue. En sus de cela, il doit  tenir son engagement quant à la suspension provisoire du processus de préparation des élections.