Mgr Alowonou, Evêque de Kpalimé, au centre de la photo.

Finalement les premiers responsables du diocèse de Kpalimé ne démontrent aucune crainte de Dieu dans leurs comportements. Une crise est entrain de secouer la maison de Dieu depuis plus de deux années. Des prêtres présentés comme frondeurs ont tenté en décembre dernier de semer du désordre pendant la messe de fin d’année. A maintes reprises, les fidèles ont crié leur ras-le-bol mais le statu quo évolue tranquillement… Et se dégrade.

Mgr Alowonou de Kpalimé avait pensé qu’en sanctionnant les trois prêtres qui sont en conflit avec lui, tout allait se régler mais le bras de fer continue. L’affaire a d’ailleurs été portée au niveau de la justice.

Cette semaine encore, un rebondissement a été constaté. Les trois Pères Yves-Paul Azaglo,  Gerson Gale et Daniel Gbadji ont publié un communiqué en réponse à celui du Vatican il y a quelques jours. « Nous constatons avec amertume que personne ne fait mention de la motion de soutien à Monseigneur Alowonou,  motion qu’un groupuscule de Prêtres a lu au nom de tout le presbyterium le 28 Mars 2018 à la messe Chrismale en la Cathédrale Saint Esprit de Kpalimé et qui constitue des contre  vérités par rapport à la situation de crise que traverse le diocèse de Kpalimé depuis deux  (02 ) ans ».

Dans ce même communiqué, ils expliquent n’avoir jamais provoqué des troubles de quelque ordre que ce soit ni dans le diocèse ni dans le pays. De même, ils affirment n’avoir diffamé sous diverses formes l’évêque. Autrement, ces accusations portées en leur encontre sont totalement fausses.

En attendant que justice ne soit faite en toute équité et impartialité, les prêtres dénoncent avoir été victime d’une agression verbale et de menaces de la part d’un groupuscule les demandant de quitter la paroisse. Il a fallu les forces de l’ordre pour que le calme revienne ont-ils dit.

Peuple de Dieu ou peuple de perdus ?

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