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A compter de ce mardi, les enseignants du Togo réunis sous la CSET (Coordination syndicale des enseignants du Togo) repartent de nouveau en grève les  13,14, 15 et 16 février pour exiger que la question  des primes et indemnités soit priorisée.

Après avoir passé un bon bout de temps à aller pas à pas avec le gouvernement, les enseignants affirment avoir  l’impression qu’ils sont tournés en bourrique. Ils ont décidé de taper du point sur la table. Certains vont  même jusqu’à laisser entendre que le gouvernement ne cherche pas à prioriser les questions de primes et d’indemnités. Alors que cela constitue à plus d’un titre la revendication primordiale qui pousse les enseignants à boycotter les cours.

La situation devenant inchangée et de plus en plus instable, les enseignants ont décidé en assemblée générale le samedi dernier d’aller  en grève comme c’est le cas chaque semaine sur toute l’étendue du territoire nationale. Ils ont donné l’information ce lundi à travers une lettre envoyée aux ministres en charge de l’enseignement primaire, secondaire et technique. Par rapport aux revendications, ils font noter que « cette question doit être achevée en un temps record afin d’apporter l’accalmie et de permettre d’aborder les autres questions dans la sérénité ».

A y voir de près, il est clair que sans la satisfaction des revendications posées, il n’y aura pas de répits. Autrement dit, les enfants et les parents doivent encore s’attendre à des cours non-faits mais des examens faits à la hâte, des élèves avec de piètres démonstrations intellectuelles avec un niveau de culture criard.

Cette crise, devenant qui habituelle a des tentacules tant sur le présent que sur l’avenir dont personne ne connait encore la consistance ni la couleur. Mais en attendant de trouver un moyen de faire les devoirs, examens et préparer ceux nationaux comme le BAC. Les regards sont à présent braqués sur le gouvernement pour voir s’il restera insensible ou pas à tout ce méli-mélo. L’avenir des enfants en dépend !