Kpatcha-Gnassingbe

A ce deuxième cri d’un certain enlèvement alors même que l’homme est hospitalisé, la question est de savoir comment l’on peut demander le beurre et l’argent du beurre à la fois. Que se cache-t-il finalement derrière ces cris d’alarme auxquels ces soi-disant défenseurs des droits humains et avocats ont habitué les Togolais ces derniers temps après avoir échoué dans leur mission de défendre leurs clients et leurs obtenir une libération suivant les textes de la République ? Un nouveau scenario comme celui de Sow Bertin Agba, qui bénéficiant d’une liberté provisoire a simplement fui le territoire togolais ? Ou encore à celui du président de l’ASVITTO (Association des Victimes de Torture au Togo), le Commandant Olivier Amah Poko ?

Au-delà de toutes ces interrogations, il est à noter que Kpatcha Gnassingbé, ancien ministre de la Défense de 2005 à 2008, aurait été victime d’une embolie pulmonaire. Il souffrirait également des complications d’un diabète diagnostiqué avant son arrestation et de tension artérielle.

Condamné deux ans après son arrestation en 2009 avec une trentaine de personnes, à 20 ans de prison, le demi-frère de Faure Gnassingbé purge sa peine de prison dans cette affaire de complot visant à renverser le régime de son demi-frère. Depuis lors, ses avocats ont demandé en vain sa libération suite à l’avis donné par les Nations unies, qualifiant sa détention d’arbitraire, en décembre 2014, ou encore une grâce présidentielle.

Outre Kpatcha Gnassingbé, d’autres détenus dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara dont la pièce maitresse, Mohamed Loum et le député ANC, Manti, ont été également sortis de leur cellule au même moment que Kpatcha Gnassingbé. Quant à ces derniers, ils ont été transférés dans des prisons de l’intérieur du pays. Ainsi, pour information, le nommé Ignace est envoyé à Sokodé, Séna à Atakpamé, Manti à Tsévié, Loum à Kara et Christophe à Aného.

A tout prendre, mieux vaut à nos défenseurs des droits humains d’aller à la recherche des informations que de s’enfermer dans des dénonciations stériles qui ne font que décrédibiliser la cause que l’on défend. Sans quoi, ne pas réussir à convaincre de la dégradation de l’état de santé d’un détenu et venir crier à un enlèvement alors que ce dernier est déplacé pour suivre des soins au pavillon du CHU Sylvanus Olympio, comme tout Togolais en brouille avec les lois de la République, se révèlera simplement comme un aveu d’incapacité. Il en est de même pour les déplacés pour lesquels on ne prend pas la peine d’aller aux nouvelles.

Source : telegramme228.com

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