La décision était pourtant prévisible et maintes fois, nous sommes revenus sur le sujet. La rentrée va-t-elle être parsemée de grèves de tout genre ? Se tiendra-t-elle le 25 septembre ? Voilà autant d’interrogations qui trouvent une réponse de taille et de forme ce mercredi. Plus la peine d’aller de doutes en doutes, la rentrée scolaire est reportée au 02 octobre 2017.

La décision, loin de tomber de nulle part résulte plutôt d’une assise entre les partenaires et acteurs du système éducatif togolais et  le gouvernement togolais. C’est ensemble qu’ils ont décidé de repousser d’une semaine la rentrée scolaire. Les discussions ont essentiellement porté sur le projet de statut particulier des enseignants ; les conclusions de la Cellule chargée de régler la question des cotisations et des prélèvements sur salaires des enseignants auxiliaires avant leur intégration dans le cadre des fonctionnaires  puis l’introduction d’une assurance sous forme de  couverture maladie et responsabilité civile (School Assur)  pour  tous les élèves, écolières et écoliers du secteur public.

Les différentes parties concernées se sont appesanties sur les droits et  avantages liés au statut particulier. Elles décident (ces parties) de miser sur la communication et la sensibilisation en direction des ayants-droit et des ayants-cause quant à ce qui concerne la question des prélèvements et des cotisations des enseignants auxiliaires.  L’assurance scolaire est aussi au cœur des débats. Le but ici est de veiller à sa bonne mise en œuvre tout en espérant qu’elle soit étendue à l’enseignement privé laïc et confessionnel.

« Ce réaménagement permettra également de prendre les mesures nécessaires pour assurer la jouissance effective de l’assurance en couverture maladie et responsabilité civile en faveur des écolières, des écoliers et des élèves bénéficiaires de l’initiative School Assur », note- t-on  dans un communiqué du gouvernement togolais signé par le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara.

Pour les enseignants, c’est un  début de résolution consensuelle de la crise qui mine le système éducatif.

« Nous nous félicitons de ce report qui montre la bonne volonté du gouvernement de trouver une solution définitive à nos revendications », a déclaré Yaovi Atchou-Atcha, l’un des responsables de la CSET (Coordination des syndicats de l’éducation).