Le Togo regorge assez de potentiels. Arguments irréfutables sans doute ! Des jeunes créateurs de richesses font de leur mieux pour promouvoir les produits agricoles en les transformant. Une vitrine d’exposition et de vente des produits agroalimentaires transformés au Togo a ouvert ses portes jeudi à Lomé par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le Colonel Ouro-Koura Agadazi.

Le projet « Appui aux actions des femmes en matière du respect des normes de qualité et de transformation des produits agricoles » est soutenu par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une initiative soutenue par les partenaires techniques et financiers.

D’autres actions ont été déjà menées au rang desquelles la « formation de 25 femmes transformatrices sur différents accords du commerce international », « l’élaboration d’un guide de bonne pratique d’hygiène de fabrication et des fabrications sur divers thèmes au profit de 25 unités ayant déjà un niveau organisationnel acceptable pour passer à l’échelle et exporter leurs produits vers d’autres pays » ainsi que « la gérance de 101 unités de transformation des produits agricoles par les femmes ».

« La FAO a soutenu le projet de transformation des denrées alimentaires au Togo parce que nous avons vu que le terroir regorge de possibilités et il était important d’accompagner les ambitions du gouvernement, de faire de ce pays un pays qui a une sécurité alimentaire. Et on voit que les femmes transformatrices sont bien investies dans le secteur agricole et il serait dommage qu’il y est de la production sans avoir de la transformation qui soit consommée localement », a laissé entendre Lucile Imboua, Représentante Résidente par intérim de la FAO au Togo.

«Plusieurs femmes transformatrices ont amené leurs produits dans cette boutique donc il aura les mêmes initiatives dans les cinq régions. Il faudrait rassurer les consommateurs sur notre capacité à générer des produits transformés de qualité. L’ICAT y travaille avec l’ESA, l’ESTEBA et l’Université de Lomé pour définir les meilleures normes de qualité », a indiqué le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique.