Gerry Taama, Président du NET

Gerry Taama, l’ancien élève de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr fait feu sur le journaliste Anani Soussou à la seule différence qu’ici le terrain de bataille n’est autre que sur sa page Facebook. Ce qui épargnera d’ailleurs la vie au journaliste Anani. Comme on le lui connait, le président du Net adopte le même style que le président américain Donald Trump qui préfère aussi régler ses comptes et publier ses positions sur les  réseaux sociaux.

Aujourd’hui c’est le tour du journaliste Anani Soussou très critiqué par ses positions vis à vis de l’actualité togolaise de recevoir une tribune sur la page Facebook de Gerry Taama.

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Bonjour Anani Soussou
Je crois qu’il est temps de sortir de la cour de récréation et de grandir un tout petit peu. Colporter des ragots de derrière les rideaux blancs et venir jouer au grand parangon sur ta page est une honte pour la grande école de journalisme où tu as été formé.
Cette photo que tu publies là est contestée par plusieurs lecteurs sur ta page. Ils t’ont demandé de l’authentifier sans succès. Où et quand a-t-elle été prise ? Par qui ? A quelle circonstance ? Moi, je ne te le demanderai pas. Pour quelqu’un qui nous as assuré la mort de M Ajavon Zeus avec moult certitudes, je ne vais pas perdre mon temps avec ça ?
Après s’en être pris à Joseph Koffigoh, Edem Kodjo, aujourd’hui, c’est Françis Ekon qui est ton souffre-douleur. Quand M Ekon, à l’époque vice-président du HCR, contribuait à rédiger la constitution que vous aujourd’hui vous réclamez à corps et à cris, tu étais encore en petites culottes comme moi. Quand sous le règne implacable de Gnassingbé, les Ekon étaient dans la clandestinité, rédigeaient des tracts, se faisaient poursuivre par des sbires de la dictature, toi, tu et moi, on faisait hélicoptère avec deux boites de lait peak. Quand enfin Ekon demandait à l’ensemble de la classe politique togolaise d’aller aux élections en 2002 pour éviter de laisser le RPT seul à l’assemblée, tu étais encore sur les bancs et moi à l’académie militaire. Si quelqu’un peut se permettre de moquer M Ekon, toi et ta bande de boutonneux n’avez aucune qualité. Vous, en dehors de vous gargariser de vos propres expressions, confortablement installés dans vos salons capitonnés, un verre de whisky à la main et l’autre sur un clavier, vous n’avez absolument aucun mérite.
Oui, je comprends que les glouglouteries enfantines de tes talibans sont un baume au cœur, et que les quelques rares fois que tu as laissé parler la raison, ta raison t’ont à chaque fois couté un lynchage en règle, et que par conséquent, tu as peur de les fâcher, d’attirer leur courroux, et qu’il t’es plus facile de taper sur ceux qui ne peuvent pas répondre, qui ne peuvent pas répondre, ou qui hésitent à descendre dans le caniveaux où toi et ta bande de boutonneux barbotez à longueur de journée. Pas moi.
Finalement, tu manques nos seulement de discernement, mais de valeur et de morale. En Afrique, on a un respect pour les ainés, quelle que soit leur faute. Ne serait-ce qu’à ce titre, M Ekon a droit à notre déférence. Mais c’est quelque chose que toi et ta horde de bouseux vous ne connaissez pas. Que tes bafouilles sur ta page s’attaquent à moi. Soit. Je prends toujours beaucoup de plaisir à mesurer le degré de crétineries de tes freluquets jacassant, qui semblent trouver un semblant de virilité dans leur vanité sans cesse renouvelée. Mais il n y a aucune mal à cela. Je n’ai jamais pris leurs gamineries au sérieux. Mais laisse ceux qui se sont vraiment battus pour ce pays tranquille. Je les préfère eux, qui ont essayé, qui ont payé de leur corps, de leur avenir, de leur bonheur pour un autre Togo, aux lycaons de ta page, avides de forfanteries et révolutionnaires de salon.
Un simple pneu qui explore dans la rue vous fait plonger sous vos lits. Petite explosion de grenade lacrymogène et vous voilà disparu. Demande donc à Koffigoh et Ekon, comment ils ont circulé dans la ville de Lomé quand les balles rayaient le ciel. Bandes de planqués. Vous pensez donc faire la révolution derrière vos claviers, à distribuer des points alors que vous n’êtes de de pauvres êtres virtuels, des fantômes, des riens, du vide.
Je n’ai jamais fait attention à ce que des gens disent de moi, sauf quand ils valent vraiment la peine. J’ai sans doute commis une erreur à consacrer de long moment à échanger avec toi. Je croyais que tu avais de la morale, des valeurs humaines. D’ailleurs, le Anani Soussou en privé est lucide, raisonnable, pragmatique, tout le contraire de celui qui cherche à appâter sa bande de boutonneux.
En 2015, j’ai vu un candidat se faire éparpiller comme puzzle par un président étranger, au lendemain des élections. Pourquoi tu n’en parles pas ? Pourquoi ne sors-tu pas tous ces dossiers croustillants sur le racolage de plusieurs leaders politiques à travers les capitales africaines. Je déteste cette hypocrisie.
Respectons la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés avant nous, et essayons de faire mieux. Si vous pensez avoir les moyens de chasser Faure, venez le faire et on vous acclamera. Mais pour des gens qui paniquent et pleurnichent à la moindre explosion, rien à attendre de ce côté. Autrement, fermez-là. Et laissez ceux qui veulent descendre dans l’arène y allez.
Bande de planqués.
Gerry

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