Retard, tout le monde était d’accord mais cela n’empêche pas de chercher à se rattraper. L’Institut National de la Statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a procédé ce vendredi à l’ouverture d’un séminaire national de publication des comptes nationaux définitifs de 2015. La séance a rassemblé des statisticiens du pays, des partenaires, ministères et autres.

Selon le rapport présenté, en 2015, l’économie mondiale dans son ensemble a connu un léger ralentissement avec un taux de croissance  en baisse. Ce recul est imputé à des disparités de croissance enregistrées dans différentes zones géographiques et régions du monde.

Au niveau national, la mise en œuvre de différents projets constitue un réel avantage dans l’amélioration du climat des affaires. Même si les chiffres ne sont pas si encourageants, il y a lieu de reconnaitre qu’il y a un travail qui se fait.

Chiffres

Le secteur tertiaire selon les résultats présentés reste le moteur de l’économie avec un poids de 47,5 % dans le PIB et une croissance de sa valeur ajoutée de 6,7 %.  Il contribue à 3,1 points à la formation du PIB et est fortement dominé par les services d’administration publique (10,4 %), les activités du commerce (7,2 %), des services des postes et  des télécommunications (7,0 %).

L’informel a connu une baisse. En 2015, la contribution du secteur informel à la formation du PIB  normal a baissé, passant de 39,4 % en 2014 à 35,9 % en 2015 avec une valeur ajoutée en stagnation par rapport à 2014.

« C’est la fin d’un long parcours datant de 2009 pour publier ces comptes avec les nouvelles normes en vigueur. Il faut féliciter tous les acteurs impliqués dans ces recherches et publications. L’Union Européenne appuie l’INSEED à faire face à ses défis. Il faut retrousser les manches et continuer à travailler en attendant que d’autres partenaires n’apportent leurs soutiens. Cela démontre la qualité du travail qui  se fait », a laissé entendre Vincent VIRE, chef des opérations à la Délégation de l’Union Européenne.