Lomé renoue avec les manifestations d’humeur. Bien qu’interdites par le gouvernement une partie de la population est descendue ce jeudi  dans les rues pour revendiquer entre autres la libération des détenus dans l’affaire d’incendie qui a ravagé les marchés de Lomé et de Kara. Si le droit de manifester est reconnu et protégé par la  constitution, il n’autorise pas cependant la destruction des biens publics et privés.  Les images qui nous parviennent ce jour sont désolantes. Les nouvelles routes construites à Lomé sont pris d’assaut. Des roues de véhicules sont brulées sur les chaussées, les poubelles installées aux abords des routes arrachées.  Plutôt, il était enregistré des casses des vitres des véhicules de transport public.

Est-il nécessaire de s’en prendre aux biens de l’Etat pour se faire entendre ? Qui payera l’addition de ces casses ?

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