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L’eau a coulé sous le pont mais les larmes coulent à nouveau rien qu’en entendant le nom Cabinda. Cela fait déjà 7 ans mais la douleur persiste dans les cœurs des Togolais. 8 janvier 2010, une délégation de l’équipe nationale togolaise de football se rendait à la CAN 2010 en Angola  quand des coups de feu ont commencé par pleuvoir sur  leur bus. L’attaque, perpétrée par des rebelles du Front pour la libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) a fait deux morts et plusieurs blessés. Sept ans après l’attaque, l’Angola, pays organisateur de la CAN 2010, la CAF et la FIFA ne réagissent toujours pas par rapport au dédommagement des victimes etc’est des frustrations qui montent en catimini.

Que sont devenues les victimes?

L’attaque n’avait duré que 45 minutes  mais les séquelles sont là et les victimes en souffrent.  Amélété Abalo, le Coach adjoint des Eperviers et Stan Oclo’o, le chargé de communication de l’équipe sont passés de vie à trépas. Le joueur Serge Akakpo, le docteur Wadja (le Kiné de l’équipe), Elitsa Lanou (le Directeur technique), Nibombé Waké (l’entraineur des gardiens) et Obilalé Kodjovi (le gardien de but) ont tous reçu des balles. Obilalé Kodjovi , 5 ans après le drame  a sorti en un livre (DestinFoudroyé) dans lequel il relate avec brio cette scène d’horreur infligée à la délégation togolaise de football.  Aux dernières nouvelles, Nibombé Waké qui avait reçu une balle dans la jambe seraitrentré au pays .

Paix aux âmes des disparus et réconfort aux autres victimes.