Le ministère de l’Economie et des Finances a rendu public mercredi les conclusions de l’enquête de prévision macroéconomique 2017.  Ce travail a été rendu possible grâce au concours du PNUD et de l’Union européenne. Un atelier présidé par le secrétaire général du ministère, Badanam Patoki a eu lieu en ce sens. Il s’agit de la  cinquième édition de l’enquête de prévision macroéconomique

L’enquête dont les résultats font l’objet d’échange a été réalisée sur un échantillon de deux cents (200) entreprises. Elles ont été  tirées dans une base de sondage de l’Office togolais des recettes (OTR) mises à jour jusqu’en 2015.  La base contient 21.968 entreprises des secteurs secondaire et tertiaire, excluant le secteur primaire et le secteur informel. La fin de la phase de  a démontré que 149 entreprises ont effectivement contribué  à l’enquête, soit un taux de réponse de 74,5%.

« Le présent atelier vise à partager les résultats de la cinquième édition de l’enquête de prévision macroéconomique. Tout comme les précédentes éditions, celle de 2017 avait pour but d’actualiser les données relatives aux principaux indicateurs relatifs à la situation économique des entreprises notamment le niveau de production et d’investissement, les échanges de biens et services avec le reste du monde pour les années 2016 et 2017 ainsi que les prévisions pour l’année 2018 », souligne le  Secrétaire Général du ministère de l’économie et des finances.

Selon des chiffres fournis par le ministère, un ralentissement du rythme de croissance a été constaté. Le taux de croissance de production attendu en 2017 est de 2,6% contre 6,6% en 2016. Le chiffre d’affaires croîtrait de 2,0% contre 3,3% en 2016. La valeur ajoutée connaitrait une décélération, passant de 3,6% en 2016 à 3,2% en 2017. Le niveau d’investissement enregistrerait une baisse de 18,6% en 2017 par rapport à son niveau de 2016 concède le service communication du ministère.

Les résultats négatifs sont imputés aux mois de tension politique qu’a connue le Togo. Pour l’année 2011,  une  croissance de 4,9% et 2,5% est respectivement prévue pour le niveau d’investissement global et celui de la production.