Ce lundi 10 septembre 2018,  des représentants des  partis politiques de l’opposition et du pouvoir se sont rencontrés dans un hôtel de la place. A l’ordre du jour, il y  a essentiellement la clarification de la feuille de route de la CEDEAO.  Des représentants des facilitateurs étaient aussi au rendez-vous.

Suite à ce premier jour de travail,  la coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition s’est confiée à une radio de la place. Elle explique de fond en comble ce qui a été dit.

« Ce qu’il faut retenir, c’est que le président de la commission de la CEDEAO , (Jean-Claude Brou , ndlr) en tenant compte de la feuille de route a recommandé des réformes, des élections et pris des mesures pour recruter un certain nombre d’experts. Ainsi,  il nous a informé avoir recruté un expert juriste-constitutionnaliste pour nous assister et opérer les  réformes constitutionnelles. Il y a aussi deux experts en recensement biométrique qui viendront et 20 observateurs électoraux pour un travail de long terme », note-on. Un autre expert sera aussi recruté pour faire un audit de tout le fichier électoral.

Selon l’intervention de la coordinatrice de la C14, ces mesures annoncées sont de nature à assurer la faisabilité des réformes et des élections. Il faut noter que la mise en œuvre du chronogramme d’exécution de la feuille de route revient aux deux chefs d’Etat que sont les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé.

Même la question de la libération des détenus politiques et autres personnes arrêtées depuis le 08 août sont de la compétence des facilitateurs qui sont habilités à se prononcer dessus. On apprend par que les chefs d’Etat pourront se rendre au Togo  si tout se passe bien en l’espace d’une semaine. Le 17 septembre devient donc la date charnière où commenceront par prendre corps certaines de ces annonces.

Nous y reviendrons…