La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication a bel et bien fermé le groupe Sud Media. Contexte flou.  Pendant que le président de  la HAAC soutient mordicus que le groupe Sud Media n’est pas en règle d’émettre sur le territoire national, le Directeur de ce groupe montre les documents légaux les autorisant à exister comme média au Togo.  Ailleurs, la HAAC, au lieu de fermer ce média qui fait tant pour le Togo pourrait trouver un consensus. Plus l’affaire évolue, plus on se rend compte que des mains noires, sûrement pour des motifs politiques se sont jointes pour faire tomber City FM et LCF.

 

Une suspension qui ne fait pas l’unanimité

Tout le monde n’est pas d’accord et ça c’est assez clair et visible par la multiplication des communiqués que rédigent au quotidien les organisations de la société civile, les membres de la diaspora togolaise, les ONG internationales. Le PEN dans son communiqué s’indigne contre la HAAC en ces termes : « En tant qu’association promouvant la libre circulation des idées et la liberté d’expression, le PEN-Togo ne peut que s’inquiéter vis-à-vis des dysfonctionnements d’une institution aussi importante que la HAAC et surtout de cette décision qui constitue une atteinte à la liberté d’expression ».  Cette organisation profite pour joindre « sa voix à toutes celles de la société civile et à celle de tout citoyen soucieux du respect de la liberté d’expression et de la démocratie et dit non à l’arbitraire et à toute atteinte à la liberté d’expression ».

Ce n’est que partie remise puisque le coup de grâce provient du communiqué conjoint de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), du Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP), de l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) relatif à la fermeture du groupe Sud Média. Le message est limpide comme de l’eu de l’autre puisque d’après ledit communiqué «  Les trois organisations dénoncent une mesure qui ne prend pas en compte, non plus la situation de plusieurs dizaines de confrères qui se retrouvent au chômage ». Une interpellation est adressée à cet effet à la HAAC pour qu’elle reporte sans délais sa décision et surtout qu’elle envisage de vraies négociations.

Plusieurs interrogations méritent de mûrir dans la tête des citoyens. Où était la HAAC quand le groupe Sud Media recevait l’aide de l’Etat à la Presse ? Où était-elle lorsque ces médias émettaient depuis 10 ans ? Où sont-ils quand LCF couvraient le Sommet de l’Union Africaine sur la Sûreté, la Sécurité Maritime et le Développement en Afrique ?

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