On aurait cru que c’est dans les années 1990 mais malheureusement ça ne l’est pas. Nous sommes au 21ème  siècle  et la liberté d’expression est la première des choses qu’on peut donner à un citoyen.

Un journaliste du Bihebdomadaire Alternative a été arrêté, menotté et torturé par la gendarmerie alors qu’il faisait un reportage, autrement dit son métier. Comme le raconte le sieur Robert Avotor  « Il y a un litige foncier à Akato-Viépé. Sur décision de la Cour suprême, certaines constructions doivent être démolies. Les gendarmes étaient venus pour faire sortir les gens de chez eux. Les hommes en treillis étaient une centaine. Naturellement, je suis allé pour faire un reportage. J’avais mon gilet et ma carte de presse. Quand je suis descendu de la moto, je me suis approché des gendarmes en me présentant ». A peine le confrère voulait-il quitter les lieux qu’il a été arrêté et passé à tabac avant d’être séquestré quelques parts.

Le musèlement de la Presse se fait sentir  au Togo depuis fort longtemps  et il faut réclamer ce que de droit quand il est encore temps. Torturer un journaliste parce qu’il vient de tel ou tel organe n’a pas de sens. Voilà encore un acte qui, ajouté à la fermeture du groupe Sud Média montre qu’il y a des personnes dans ce petit pays de 7 millions d’habitants  qui se sentent gênées par l’existence d’une Presse libre et objective. Que ceux qui ont des oreilles écoutent !

« L’OTM, l’UJIT et le CONAPP » on dit condamné «  avec la dernière énergie cette énième atteinte au droit du libre exercice du métier de journalisme au Togo ». Il en appelle au ministre de la Sécurité et de la Protection Civile pour punir les auteurs de cet acte.

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