La dernière sortie médiatique du leader de « Sursaut Togo » est passée par Radio Victoire FM, où Yamgnane Koffi déclare être baromètre de l’élection législative du 25 juillet 2013. Pour lui, le Togo est un îlot particulier que ne saurait atteindre la crise économique mondiale. Comme son copain Gabriel Agbéyomé qui n’a plus où cacher ses « Obu(t)s, la grogne sociale sonnait le glas à l’Union pour la République (UNIR) – parti présidentiel et majoritaire avec 62 députés sur les 91 à l’Assemblée Nationale. Alors que les manifestations des différents corps professionnels n’avaient pas pour objectif de renier la légitimité et la popularité au pouvoir, mais d’exiger de ce dernier qu’il améliore les conditions de vie et de travail des Togolais.

Là, c’est le peuple qui peut répondre à Yamgnane pour lui dire pourquoi il a décidé de donner une majorité confortable au Président de la République, et comment il a été séduit jusque dans les fiefs autoproclamés de l’opposition. Le leader de Sursaut Togo tire pourtant des leçons de la victoire du parti du Chef de l’Etat : l’incapacité de la classe politique de l’opposition à créer une union forte pour faire face à l’UNIR. A Fabre et Apevon du collectif dit ‘Sauvons le Togo’ et d’Arc-en-ciel, Yamgnane promet un retour au pays, non pas pour rééditer le championnat de marches, mais pour fonder ce que, peut-être, les extrémistes de l’opposition pourraient imiter au camp présidentiel pour être plus à même de peser dans le plateau d’équilibre de l’Union pour la République.

En quelque sorte, Yamgnane Koffi veut devenir un leader bien aimé opposant fondateur. Reste à vaincre l’appétit de leadership égoïste chez Fabre.

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