La stratégie du parti au pouvoir l’Union pour la République (UNIR) est mise en marche. Les prochaines échéances électorales ne mettront pas les femmes sur le carreau. Elles seront plutôt les têtes de proues, les guides de cet engagement politique.
Dans ce sens, la Convention des Femmes de l’UNIR (CFU) a initié vendredi à Atakpamé, une formation à l’endroit des femmes en provenance de 12 préfectures de la région des plateaux. La quarantaine de participantes ont été outillées sur les thématiques de leadership politique devant aboutir à une meilleure implication dans les questions de gouvernance locale et nationale.
Conduite par la coordinatrice du projet, Ibrahima Méimounatou, vice-présidente de l’Assemblée Nationale , la rencontre a aussi connu la participation des autorités locales. Il s’agit pour les organisateurs d’aider les femmes à s’approprier les connaissances et outils pouvant les conduire à gérer la chose publique. L’autre défi est d’arriver à susciter en elle, le goût de se lancer dans la course politique en prenant par exemple part au processus de décentralisation, entre autres.
De là, cela contribue considérablement à la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes en matière prise de décision dans le domaine politique au Togo.
Parmi les modules passés en revue, on a entre autres : l’art de communiquer pour convaincre un auditoire par un argument bien soutenu et la bonne gouvernance.

« UNIR est né ici à Atakpamé, nous devons arroser cet arbre. Nous ne devons pas permettre que l’on y mette du feu. Nous devons l’arroser pour qu’il produise beaucoup de fruits pour les femmes des plateaux et les hommes du Togo », a déclaré Ibrahima Méimounatou.
L’exemple du parti UNIR devrait en temps normal inspiré les autres. C’est sans doute le moyen le plus sûr de parvenir à la parité Homme-femme dans les listes électorales voire les instances de prise de décision.