Ce 3 mai représente pour les journalistes du monde entier la journée internationale de la liberté de la presse. Le droit à l’information semble être relégué en dernière position par les autorités de la plupart des pays du monde. Le pays de Faure Gnassingbé n’en fait pas exception si l’on se souvient des cas de tortures comme celui du journaliste Avotor, agressé par des militaires sur un lieu de reportage avant d’être incarcéré puis relâché et intimidé. L’absence de cette liberté de la presse se comprend mieux à travers la fermeture de la chaîne de télévision Lcf et la radio City fm , toutes deux appartenant au groupe Sud Média. En ce jour où les journalistes sont à l’honneur, le Synjit les appelle au travail bien fait, à la culture de la vérité et à la lutte pour la mise en place d’une Convention Collective propre à la corporation.

 

COMMUNIQUE

Garder le crédo de la Vérité, être un bon journaliste

 

Lomé le 03 Mai 2017 : En ce jour important pour la presse dans le monde entier où nous réaffirmons notre fort attachement à la liberté de la presse, le SYNJIT, Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo voudrait tout d’abord manifester son soutien à tous les journalistes togolais qui, d’une manière ou d’une autre ont été privés de l’exercice ou la manifestation de cette liberté durant les douze derniers mois.

 

‘ Vous avez été peut être frappé, brutalisé ou intimidé au nom de la vérité et de la liberté d’information ; Abusivement comme plusieurs de nos confrères il y a quelques années, vous avez été privés de votre droit de travail, et par ricochet des milliers de togolais se sont retrouvé privés de leur droit à l’information. Nous l’avons dénoncé en son temps. Mais sachez qu’au-delà, le plus important ne vous a pas été retiré. Dans un élan de solidarité, le SYNJIT émet le vœu de vous voir rebondir au mieux que jamais.

 

Cette année, le thème retenu pour célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde est : « des esprits critiques pour des temps critiques : Le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives ».

 

Le SYNJIT rappelle à cette occasion, que la vérité est le soubassement même du travail du journaliste. Cette vérité, doit être le credo des journalistes togolais,

parce que chacun répondra tôt ou tard de ses mensonges. C’est seulement en faisant ce métier noble dans la vérité, que ‘nous nous ferons respecter et le pouvoir que nous sommes, pèsera dans le développement de la corporation et de la nation togolaise’.

 

Le SYNJIT invite les journalistes togolais, à se battre pour la vérité, pour des informations vraies au service de la population qui réclame sans cesse ce droit à la vérité.

 

Le SYNJIT rappelle par ailleurs que la liberté de la presse qui impose cette vérité, passe nécessairement par une liberté d’agir basée sur une indépendance financière. D’où la nécessité de tout faire pour doter la corporation d’une Convention Collective qui confère, dans sa mise en œuvre, des moyens aux journalistes de vivre décemment loin de tout ce qui peut les éloigner de la vérité.

 

Plus que Jamais, le SYNJIT appelle tous ses membres, et sympathisants à la mobilisation jusqu’à la signature et la mise en œuvre de cetsa  convention collective.

 

Pour le Bureau Exécutif,

Le Secrétaire Général

 

Signé

 

Alphonse Ken LOGO

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