Les partis de l’opposition togolaise ont appelé a sortir dans les rues mercredi et jeudi pour réclamer encore une fois le retour à la Constitution de 1992 et toutes les conséquences qui en découlent. Aussitôt dit, aussitôt suivi par les manifestants.

Jeudi , le climat dans le pays était inquiétant, fragile et fragilisé par les manifestants des partis de l’opposition togolaise. Pour eux, personne n’a le droit de vouloir vaquer librement à ses occupations. Des barricades ont été érigées sur plusieurs voies de la majorité des quartiers du pays. Comme si cela ne suffisait pas, ils sont allés plus loin en délogeant les revendeuses dans les marchés comme Bè, Hédranawoé et le reste.

Dans un quartier comme Bè-Kpota, à deux pas de l’aéroport international de Lomé, les gens ont fermé de force les boutiques du coin, barricadé la voie et passé à tabac ceux qui veulent résister. Autrement dit, l’ambiance dans ce quartier a été électrique et morose. S’il est bien vrai que tout le monde dit vivre en démocratie, est-ce à dire que personne n’a le droit de faire ses affaires quand d’autres sont dans les rues? Question simplement posée mais profonde de sens !

Des sanctions en ligne de mire

Dans la soirée , le ministre de la sécurité ,Yark Damehame a fait le point en précisant que beaucoup de personnes seront poursuivies. Des arrestations ont été faites à Kpalimé et des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser les manifestants.

« Nous présentons encore une fois, les compassions du gouvernement à ceux qui ont été victimes de ces actes. Ce sont des actes irresponsables. Un constat va être fait… Un procès-verbal va être dressé et envoyé au Parquet », a indiqué le ministre.
Il ajoute : « Que les manifestants soient bien traités et que les non-manifestants soient également bien traités ».

Pour faire simple, la loi va s’appliquer à tous sans distinction. C’est le wait and sée qui s’impose !

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