Le Togo va augmenter les impôts sur plusieurs produits. Cette prochaine hausse des impôts s’inscrit dans le cadre de la réduction de la dette publique du pays.

La dette publique du Togo est actuellement classée à « risque moyen à élever ». L’ambition des autorités est de la ramener à « risque moyen à faible ». Cette hausse touchera essentiellement le foncier et les automobiles.

Pour les autorités fiscales togolaises, il est question de rationaliser les dépenses fiscales, renforcer la surveillance des grandes entreprises et prendre des mesures incitatives pour les investissements directs étrangers.

Le commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR) Philippe Tchodie, a annoncé l’information le 14 juin dernier au cours d’un webinaire organisé par la Banque africaine de développement (BAD) avec le soutien du gouvernement du Japon.

Philippe Tchodie qui a également la casquette de président du Conseil du Forum sur l’administration fiscale africaine, a fait savoir que « le Togo est considéré comme un exemple en Afrique en matière de mobilisation des ressources internes. Le taux de mobilisation des recettes fiscales est passé de 15,7 % en 2005 à 19,5 % en 2019 ce qui a contribué à réduire le déficit budgétaire de 9,6 % du PIB en 2016 à 2,2 % en 2019 ».

La rencontre virtuelle qui a regroupé un panel de haut niveau d’experts gouvernementaux, de spécialistes institutionnels et des acteurs de la société civile, vise à explorer des solutions adaptées pour l’Afrique suite à la pandémie de la Covid-19.

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