L’Union des Forces du Changement, au lendemain de son humiliation lors des législatives du 25 juillet (seulement trois sièges) fait son auto-flagellation. Dans une interview accordée à Republicoftogo.com, Jean-Luc Homawoo, le responsable de la jeunesse du parti politique historique donne les raisons qui expliquent le mauvais score de sa formation politique.

« Les causes de l’échec de l’UFC sont multiples. Elles sont d’ordre organisationnel et surtout la cohésion n’était pas au rendez- vous. Le positionnement des candidats sur la liste a créé beaucoup de mécontent et donc une démobilisation générale. Au lieu de s’informer et de proposer des solutions aux problèmes de terrain, les tiraillements pour être en tête de liste ont été la priorité des candidats. Naturellement, notre communication inexistante depuis la dissidence n’était pas à la hauteur des défis à relever ; il y a donc eu beaucoup de défaillances », précise-t-il.

Jean-Luc Homawoo n’a pas raté l’occasion de tirer à boulet rouge sur l’ANC la formation dissidente de l’UFC. Il estime que le parti de Jean Pierre Fabre freine l’essor du Togo : « L’ANC ou le FRAC n’ont pas réalisé un bon score sur le plan national, comme nous d’ailleurs. Il ne suffit pas de prendre en otage la population de la capitale, en marchant de Kodjindji à la plage tous les samedis, en réalisant des actes de sabotage contre l’économie nationale, en salissant l’image du Togo à l’international, pour pour obtenir un bon score aux élections législatives. Les populations de l’intérieur ne sont pas intéressées par la politique politicienne pratiquée à Lomé ; ils veulent plutôt du concret, c’est à dire des solutions à leurs problèmes quotidiens : l’accès à l’eau, à la santé, des marchés, des écoles, etc…. C’est ce qui explique sans doute le bon score d’UNIR en région au détriment de l’opposition. »

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