Le parti Alliance nationale pour le  changement (ANC) est visiblement très remonté contre le ministre en charge de la sécurité des Togolais et de la protection civile qu’il tient « personnellement » pour responsable de l’agression d’un de  ses représentants.

L’ANC estime que le pouvoir en place est entrain de renouer avec ses vieilles habitudes qui se caractérisent par une violence qui ne dit pas son nom. Cette fois, les agressions sur les membres de l’opposition sont devenues monnaie courante.

Une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur « le caractère unilatéral, non consensuel et au demeurant frauduleux, du recensement électoral en cours, campagne relayée sur le terrain, comme il se doit, par les dirigeants locaux des partis membres de la C14 » a été  tenu plus tôt.

Dans la foulée, des actes d’agression ont été commis sur des citoyens notamment des membres de parti de l’opposition. C’est ce que dénonce l’ANC en tenant le ministre pour responsable.

« L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) s’indigne et exprime sa vive réprobation contre l’agression sauvage et lâche dont le Camarade PASSOU Essowè est la victime à Kara, dans le cadre de cette campagne, en sa qualité de président de la fédération de l’ANC et coordonnateur des activités de la C14 dans la Kozah », informe le parti.

Selon les informations, « le lundi 15 octobre 2018, une escouade d’hommes de main fait irruption au domicile de M.PASSOU Essowè à Kara » Ils ont battu le représentant de l’ANC  qui est actuellement en  soins intensifs, avec des blessures graves, des fractures et de nombreuses contusions.  Des membres de la CDPA et du PNP ont été aussi victimes.

« L’ANC tient le Ministre de la Sécurité personnellement responsable de ces agressions et des conséquences qui en découlent, d’autant qu’il n’en ignore, nullement, ni les auteurs ni les commanditaires qui circulent librement sous sa protection, sur toute l’étendue du territoire national. Tandis que de braves citoyens sont injustement et abusivement jetés en prison dans l’exercice légitime de leurs droits et libertés constitutionnels », lit-on dans le communiqué.

Aux facilitateurs du dialogue intertogolais en cours, il leur est demandé de s’investir davantage pour un règlement juste et durable de la crise politique.