Me. Zeus Ajavon le premier responsable du CST a encore martelé ce samedi 04 mai 2013 lors d’une énième marche de protestation  qu’il n’y aura pas d’élection sans dialogue.  Il n’a cependant pas précisé les moyens dont son organisation dispose pour interdire une élection organisée par la CENI. « On est allé ensemble à l’Elysée et au Quai Dorsay. On leur a dit qu’il est indispensable qu’il y ait un dialogue avant les élections. S’il y a élections sans dialogue, le scenario de 2005 peut se reproduire. C’est pour empêcher les morts que nous allons empêcher les élections. Nous l’avons dit devant la diaspora en France, en Allemagne, en Suisse… ». Cependant, le CST  s’est longtemps fondé sur l’article 150 de la constituions togolais. Que dit exactement le texte ?

« En cas de coup d’Etat, ou de coup de force quelconque, tout membre du Gouvernement ou de l’Assemblée nationale a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants. Dans ces circonstances, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs  » tel est le contenu de la disposition en question.

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