La thématique est toujours d’actualité malgré les différents progrès enregistrés. Les femmes ont un très grand mal à avoir accès à la terre au même titre que les hommes. Beaucoup de traditions ne le mentionnent pas comme pouvant en être héritières et cela les pénalise.  Le conseil de direction de la Fondation Konrad Adenauer (FKA)  pense de son côté à mettre à jour une charte  communautaire pour le droit de la femme  à la terre.

Suite à des sessions  d’informations  et de sensibilisations dans les régions de la Kara et de Maritime-Est, les responsables de la Fondation ont compris l’urgence de la situation.  Le week-end dernier à Notsè (90 km de Lomé) s’est tenue une rencontre d’adoption de la Charte foncière communautaire pour la gestion des conflits liés à l’accès de la femme à la terre au Togo.  Les travaux de cette session se situent dans le cadre du projet : « Un seul monde sans faim-Droit des femmes à la terre ».

« Nous avons voulu que la rencontre soit organisée à l’intention des chefs traditionnels, parce qu’au niveau des communautés, ils sont les premiers acteurs concernés par cette problématique. Quotidiennement ils gèrent des conflits relatifs à ce sujet », a laissé entendre Maurice Gblodzro, Coordonnateur national de la FKA Togo.

A Notsè, les leaders communautaires, les  chefs cantons et de villages des régions maritime-Est et de la Kara ont étudié le projet de la Charte foncière communautaire et se sont engagés dans la recherche de solutions pour le règlement des problèmes fonciers liés à l’accès de la femme à la terre au Togo.

Cette réunion a permis de faire l’état des lieux de l’accès des femmes à la terre d’un point de vue juridique,  de faire l’étude comparée avec d’autres  pays et demander  à chacun de faire sa part.

L’adoption  de la Charte communautaire pour le droit de la femme à la terre au Togo sera bientôt une réalité , rassure Maurice Gblodzro.