bras de fer

Après l’avortement du Conseil syndical de la CSTT ce 20 mai, chaque parti de la confédération s’est retrouvé devant la presse pour s’expliquer.

 

Le Secrétaire général de la CSTT Sébastien Ayikoué Têvi, principal accusé dans l’affaire de malversation financière (plus de 300 millions détournée), était devant la presse dans l’après-midi du 20 mai, afin de donner les raisons qui ont poussé le bureau à suspendre le conseil syndical du 20 mai.

Selon monsieur Têvi, à cette rencontre le 20 mai, le bureau voulait présenter aux membres de la CSTT le résumé du rapport d’audit de leur partenaire, mais, ceux-ci se sont farouchement opposés à la présentation de ce rapport, en exigeant tout simplement la démission du bureau. Ce cafouillage n’a pas permis le déroulement du conseil syndical ce mercredi donc, monsieur Têvi devant la presse dans l’après-midi, accuse l’autre groupe de la CSTT d’avoir empêché la tenue du Conseil.

Comme une réponse du berger à la bergère, le groupe 2 de la CSTT accusé par monsieur Têvi et ses collaborateurs, a rapidement réagi ce jeudi 21 mai. Il était lui aussi devant la presse et dément en bloc toutes les affirmations de monsieur Têvi sur les médias.

Selon Emmanuel Agbénou le Porte-parole du groupe 2 de la CSTT, monsieur Têvi et des compères avaient voulu imposer au conseil le 20 mai dernier, le rapport qu’ils ont eux-mêmes concoctés or, la sale voulait apporter un amendement comme cela se fait d’habitude lors des conseils de la Confédération. C’est ce qui était à l’origine du brouhaha entre le bureau et les membres de la CSTT le 20 mai dernier selon Emmanuel Agbénou.

« Nous qui avions tant entendu les rapports de la commission spéciale et d’audit, nous ne savons pas pourquoi nous allons nous opposer à leur publication. Ce n’est pas vrai ce que le SG Têvi raconte sur les médias. C’est faux, c’est une contre vérité» affirme t-il.

C’est le « refus systématique du Secrétaire Général d’accepter que son projet d’ordre du jour soit amendé qui a entraîné de vives protestations assez tumultueuses » avait laissé entendre un membre du groupe 2 de la CSTT.

Ce n’est qu’après que Sylvestre Têko Gbétoula, le premier Secrétaire Général Adjoint de la CSTT prenant la parole, a dénoncé « l’échec total du Bureau Confédéral dans la gestion de la confédération durant ces quatre (4) dernières années avec la fuite en avant de certains au sein du Bureau et a attiré l’attention de ces camarades sur le danger que court leur confédération si ce Bureau persiste à se maintenir à sa tête ». Il a ensuite appelé ses collègues à exiger « la démission de tout le bureau confédéral et la mise sur pied d’un Comité Exécutif Provisoire en vue de préparer et d’aller à un Congrès Extraordinaire dans les deux (02) mois à venir ».

Avant le Congrès de la CSTT en décembre 2015 pour le renouvellement de l’actuel bureau, le Groupe 2 organise un Conseil Syndical Extraordinaire le mardi 26 mai 2015, pour discuter du « présent et l’avenir immédiat de la CSTT, à la lumière du Rapport d’Audit externe et de la prise de décisions des Partenaires ».

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