Un groupe d’acteurs politiques s’est vu empêcher  mardi 29 mai de faire une conférence de presse dans un centre à Lomé. La rencontre de l’Association pour la Promotion de l’Etat de Droit (APED)  qui devrait se tenir mardi n’a pas eu lieu comme cela se doit. Organisée par le trio d’avocats,  Jean  Yaovi Degli, Zeus Messan Atta  Ajavon et Djovi Gally, cette conférence a été empêchée par un groupe de gendarmes.

Ils évoquent la non-légalité de l’association, raison de plus pour que leur rencontre ne puisse  pas avoir lieu. Peu avant le début de l’assise, deux  voitures de gendarmes se sont positionnées dans les alentours de l’Eglise Les Saints Martyrs de l’Ougadan de Tokoin (le lieu de la conférence). Des gendarmes ont encerclé  la zone et ont commencé par mettre la pression sur les organisateurs en commençant par les prêtes et les journalistes sur les lieux pour dire non à la tenue d’une telle réunion. Au final, la conférence a eu lieu mais dans un temps record. Les prêtes catholiques ont dénoncé la violation de la franchise paroissiale. Selon nos informations, l’association APED existe depuis 1990.

Malgré tous ces tohu –bohus, les organisateurs ont tout de même publier sur les réseaux sociaux un certain nombre de  propositions pour venir à bout de la crise politique actuelle. « Cet incident montre encore une fois qu’il y a une frilosité de la part des autorités qui gouvernent. Cela est tout simplement dommage parce que ça n’apporte rien de positif pour le pays », a critiqué Djovi Gally.

Pour une sortie de crise réussie, ces politiciens proposent la libération totale de tous les prisonniers politiques, la mise en place d’un Gouvernement de transition avec un premier ministre désigné au sein de l’opposition, le déploiement d’une force de la CEDEAO pour assurer la transparence dans les prochaines élections, pour ne citer que celles-là.

 

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