Sous l’ère Jammey en Gambie, deux Togolais massacrés sont passés de vie à trépas. 13 années après le drame, une enquête de Human Rights Watch et TRIAL International fait des révélations sur le sujet.

Les événements remontent à juillet 2005. Pendant qu’ils partaient en aventure pour l’Europe, un groupe de migrants composés de dizaines de Ghanéens ainsi que des Nigérians, des Sénégalais, des Ivoiriens, des Togolais et un Gambien, notamment ont été tués par une garde secrète de l’ex-président gambien, Yahya Jammeh.

« Deux Togolais ont récemment été identifiés parmi une cinquantaine de migrants ouest-africains massacrés en 2005 par une unité paramilitaire contrôlée par l‘ancien président gambien Yahya Jammeh », ont révélé aujourd’hui Human Rights Watch et TRIAL International.

A s’en tenir à un  rapport publié le 16 mai 2018 par Human Rights Watch et TRIAL International, les migrants ont été tués après avoir été détenus dans un premier temps par les associés les plus proches de l’ex-président Jammeh au sein de l’armée, de la marine et de la police. Le communiqué de ces organisations  précisent que «  les victimes ont été découpées à l’aide de machettes et de haches, et d’autres ont été abattues. Les deux organisations ont basé leur rapport sur des entretiens menés avec 30 anciens responsables de la sécurité gambienne, dont onze officiers directement impliqués dans cet incident », note-t-on.

Suite à cela, les familles ne veulent pas se  laisser faire. Au Ghana déjà, des tractations sont en cours pour traduire en justice voire extrader l’ancien président Jammey même si la situation semble compliqué. Les familles togolaises impliquées viennent aussi de joindre leurs voix à celles du Ghana pour mieux peser dans cette affaire.  « Les familles de victimes ont appelé le gouvernement togolais à soutenir les efforts entrepris au Ghana pour mener des enquêtes et engager des poursuites relatives à cette affaire », souligne un communiqué des deux organisations internationales.

 

 

Pour les parents, la seule chose qui comte aujourd’hui, c’est que justice soit faite !

 

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