Des universitaires ont été sensibilisés mardi 09 octobre sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. C’est une initiative de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-TOGO) en collaboration avec le Comité Interministériel de suivi des Activités relatives à la Lutte contre le Blanchiment d’Argent et le Financement du terrorisme (CIMSA/LBA-FT).

A l’Université de Lomé (UL), cette journée d’échange a permis de rassembler le monde universitaire autour de ces notions importantes et dont les enjeux augmentent au jour le jour. Le blanchiment d’argent par exemple donne cette possibilité à des réseaux menant des activités à la base illégales de pouvoir réinvestir dans d’autres légales.

Quant au financement du terrorisme, il donne du fil à retordre aux gouvernements et en passant aux populations de plusieurs pays du monde. Ces derniers temps, c’est des pays comme le Burkina qui croupissent sous les caprices des armes des réseaux terroristes qui déciment tout sur leur passage.

Il faut dire que cette présente activité est à placer dans le cadre des XVIIIe Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL-2018) sous le thème : «L’Afrique face aux Objectifs de Développement Durable (ODD) : quelles recherches et innovations pour un développement durable?».
«Généralités et cadre légal de la LBC/FT», «Mécanismes et cadre institutionnel de la LBC/FT» et «Contribution du monde universitaire à la LBC/FT».

Cette rencontre est aussi le moyen de tirer la sonnette d’alarme dans le monde universitaire et la potentielle cible qu’il  représente aux yeux de personnes excellant dans les activités illégales.  Il s’agit aussi de recueillir la contribution des universitaires pour bien mener la lutte contre ces deux fléaux.

Au nombre des actions menées par les universités dans la lutte contre ce phénomène, on note l’organisation d’un concours d’art oratoire en mai 2017 2017.Il émanait du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).